
♥♥♥♥ coup de cœur
Quatrième de couverture :
« Un rien enseveli sous la neige, une température avec des pointes en hiver à moins quarante-neuf et une moyenne d’âge de soixante-sept ans : ce n’était pas un village mais un congélateur à vieux. »Un médecin de Montréal se rend tous les mois à Grand Soleil, un village perdu dans le Québec arctique. Docteur de l’âme autant que du corps, il y rencontre Cléophas, un patient particulier. Conservé par le froid qui a saisi cette partie du Canada, l’homme de Grand Soleil a vécu caché, il n’a rien écrit, rien accompli de notable et personne ne le connaît. Pourtant son apparition va tout bouleverser, sous le regard impuissant du médecin, témoin d’un monde qui se délite.Avec une plume intelligente, incisive et souvent drôle, Jacques Gaubil dresse un portrait froid et parfois cruel de l’homme moderne, tout en proposant un récit bienveillant et chaleureux.
Mon commentaire :
Étonnant et jubilatoire.
Un surprenant premier roman avec une intrigue, pour une fois ni autobiographique ni historique, qui se déroule à Montréal et dans le grand-grand nord canadien. Bree… qu’il y fait froid ! un médecin français installé au Canada nous entraîne dans une aventure incroyable mais il ne faut pas en dire plus pour ne rien dévoiler .
Jacques Gaubil a beaucoup d’humour et nous livre son regard caustique et désabusé sur le monde. De nombreuses références littéraires et philosophiques émaillent le récit. Tout cela n’ai jamais pesant et je me suis régalé à la description des petits et grands travers de nos contemporains.
Je déplore seulement la brièveté du récit car j’ai quitté à regret cet homme de Grand Soleil.
Sélection janvier 2018 des 68 premières fois
J’ai adoré et dévoré ce livre . ce pays du grand nord québécois que je connais grâce à un fils qui habite dans cette région
j’ai aussi beaucoup ri de cette description caustique et tendre à la fois de notre époque
A lire absolument !
J’aimeJ’aime
Contente de savoir qu’il t’a plu. En le lisant Robert disait « Ça c’est pour Élisabeth ». Bises.
J’aimeJ’aime