
Octobre, 2018
Résumé éditeur :
C’est une région de montagnes et de forêts, dans un massif qu’on dit Central mais que les routes nationales semblent éviter. Un homme venu de loin incendie la ferme dans laquelle il espérait un jour voir jouer ses enfants, puis il disparaît dans les bois. La rumeur trouble bientôt l’hiver : un rôdeur hante les lieux et mettrait en péril l’ordre ancien du pays. Les gens du coin passent de la circonspection à la franche hostilité, à l’exception d’une jeune femme nouvellement arrivée, qui le recueille. Mais personne n’est le bienvenu s’il n’est pas né ici.
Écorces vives est construit sur une tension souterraine, un entrelacs de préjugés définitifs et de rancœurs séculaires. De ce roman noir – qui est aussi fable sociale, western rural, hommage aux âmes mélancoliques et révoltées – sourd une menace : il faut se méfier de la terre qui dort…
Mon commentaire :
Dans ce roman choral assez lent Alexandre LENOT met en scène des personnages cassés, usés avant l’âge dans un monde violent où on ne parle pas beaucoup. C’est un drame sur la solitude, la difficulté à vivre dans le monde contemporain, la bêtise humaine, l’intolérance, la peur de l’étranger. La nature est omniprésente , une nature belle, glaciale, il pleut et vente beaucoup. Le pays est rude, les hommes aussi, quand aux femmes elles semblent subir. Les villages sont abandonnés. Pas sûr que j’irai m’y promener seule!
Ce n’est pas un roman policier comme pourrait l’indiquer la série dans laquelle il est édité. C’est un roman rural noir qui me fait beaucoup penser aux romans américains d’aujourd’hui.
Je n’ai pas toujours su où l’auteur veut en venir, des idées sont lancées mais pas toujours abouties et si je n’ai pas bien compris la fin ni adhéré à tout ce qui est sûr c’est qu’un auteur est né avec une écriture, un style bien à lui. A suivre….
Prix Première 2019 de la RTBF remis à la Foire du livre de Bruxelles.
Sélection premier semestre 2019 des 68 premières fois
Je devrais lire très vite, il est dans la sélection d’hiver des 68 premières fois 😉
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