Isabelle, l’après-midi de Douglas KENNEDY

Belfond 04/06/2020

Titre original : Isabelle in the afternoon

Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Chloé ROYER

Résumé éditeur :

Après La Symphonie du hasard, Douglas Kennedy nous offre une œuvre sensuelle, délicate, nostalgique, sur les amours contrariées, le destin que l’on se forge et les regrets qui peuvent jalonner l’existence. C’est aussi sa déclaration d’amour à Paris, ville de tous les possibles et de toutes les réinventions.

Avant Isabelle, je ne savais rien du sexe.
Avant Isabelle, je ne savais rien de la liberté.
Avant Isabelle, je ne savais rien de la vie.
Paris, début des années 1970.
Dans une librairie de la rive gauche, un jeune homme rencontre une femme. Il est américain, étudiant, sans le sou, et a tout quitté pour assouvir ses fantasmes de la Ville Lumière ; elle est française, un peu plus âgée, sophistiquée, mystérieuse et… mariée.
Entre Sam et Isabelle, c’est le coup de foudre.
Commence alors une liaison tumultueuse, des cinq à sept fiévreux, des rendez-vous furtifs, des moments volés. Mais Sam veut plus. Isabelle lui a ouvert les portes d’une autre vie mais est-elle prête à tout lui sacrifier? La passion saura-t-elle résister au quotidien, aux épreuves et au temps qui passe?

Mon commentaire :

Comme à son habitude la machine à écrire Douglas Kennedy s’est mis en route. C’est bien rodée, bien écrit, agréable à lire mais là j’ai été déçue.

C’est une histoire assez banale avec des rebondissements jusqu’à la fin mais prévisibles. Dans ce roman il réitère son amour pour Paris, mais une ville et des Français bien clichés. Il m’a semblé nostalgique des années de sa jeunesse. Le personnage de la parisienne qui lui offre des 5 à 7 torrides est lui aussi bien cliché.

Je n’ai pas trouvé les personnages assez consistants pour m’y attacher et de ce fait je n’ai pas adhéré à cette histoire plutôt à l’eau de rose. Ses héroïnes sont psychotiques, déloyales, obnubilée par la maternité, instables… L’auteur aurait-il un contentieux à régler avec les femmes?

Où est passé le Douglas Kennedy des premiers romans?

Merci aux éditions Belfond et à NetGalley