
Audiolib
09/11/2022
Editeur d’origine : Albin Michel
Traduit du suédois par Anne Karila
Lu par Odile Cohen
20h51
EAN : 9791035411565
Résumé audiolib :
Sur une petite île du nord de la Suède, on découvre coup sur coup deux cadavres. Si le premier décès est récent, l’autre remonte à… il y a plus de cinquante ans. Quel est leur lien ? Et où s’arrêtera ce sinistre décompte ? Criminalité organisée, escroquerie immobilière, prostitution…
Rebecka remonte une piste aux ramifications inattendues et multiples, loin d’imaginer qu’elle va lui révéler de terribles secrets sur l’histoire de sa propre famille.
Une écriture puissante, des paysages impressionnants et un sens du suspense glaçant ont fait d’Åsa Larsson une figure incontournable du polar scandinave. Trois fois récompensée par le Prix du meilleur polar suédois, traduite dans trente pays, elle poursuit sa série culte dans les pas de son héroïne Rebecka Martinsson.
Mon commentaire :
Version audio
Que de détails ! Que de digressions ! Que de chiens ! Que de choses inutiles qui font traîner en longueur ce polar !
J’ai pourtant été intéressée par la vie à Kiruna, cette ville minière du Grand Nord, sur les terres des Samis. Il y a peu, on n’y parlait même pas le suédois et des sectes religieuses extrêmement puritaines et machistes corsetaient les habitants. La vie y est toujours rude et, seul, l’alcool semble pouvoir réchauffer les âmes. Ce récit ne donne vraiment pas envie d’aller vivre à Kiruna.
Je n’ai pas lu les autres polars de Asa Larsson. C’est donc avec Les crimes de nos pères, que j’ai fait la connaissance de Rebecka Martinsson, la procureure. Elle ne m’a pas semblé bien sympathique. Pas plus que Ragnhild Pekkari, la tante infirmière, ou Anna Maria, la policière. Leurs problèmes personnels délayés au fil du récit ne m’ont pas touchée.
De plus, je n’ai pas du tout aimé la lecture qu’en fait Odile Cohen. J’ai trouvé qu’elle interprète les dialogues avec une vulgarité qui ne semble pas apparaître dans la traduction d’Anne Karila (je suis allée feuilleter l’édition papier à la librairie). Il est vrai que le langage employé par Asa Larsson est souvent cru. Je n’en pouvais plus des j’te rappelle…, j’suis …, est-c’qui…, et j’en passe. J’ai failli arrêter plus d’une fois l’écoute de ce texte. Je suis un peu maso… Heureusement il y a l’exotisme du Grand Nord

Merci à Audiolib
et à NetGalley
#LesCrimesdenospères #NetGalleyFrance