Les filles comme nous de Daphne Palasi Andreades   

Les escales

Domaine étranger

12/01/2023

Titre original :  Brown Girls

Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Emmanuelle Aronson

224 pages

EAN : 9782365697996

Résumé éditeur :

Un roman choral magistral qui raconte la vie des filles à la peau brune du Queens, de leur naissance à leur mort.

Dans le quartier hétéroclite et vibrant du Queens, à New York, des jeunes femmes tentent de conjuguer leurs origines métissées avec la culture américaine dans laquelle elles ont grandi. C’est ici qu’elles se jurent d’être meilleures amies pour la vie.
Débordantes d’énergie, ces filles arpentent New York, chantent Mariah Carey à tue-tête, s’éprennent de garçons désintéressés et brisent des cœurs tout en essayant d’honorer l’image lisse de filles obéissantes que leur imposent leurs mères. Mais en grandissant, un fossé se creuse : là où certaines restent fidèles à leurs racines, d’autres s’évertuent à toucher les étoiles.
Premier roman embrasé par un chœur de voix inoubliables, Les Filles comme nous raconte la découverte de l’âge adulte, l’amitié féminine et la quête poignante de femmes qui tentent de se forger une place dans le monde d’aujourd’hui.

Mon commentaire :

Premier roman

Les filles comme nous sont des filles issues d’une immigration récente. Elles sont généralement nées aux USA, ce sont leurs parents qui ont fui la pauvreté. Elles ont la peau plus ou moins foncée avec des cheveux raides ou frisés, selon leur pays d’origine. Au départ je pensais que l’auteur parlaient de toutes les filles de couleur mais elle n’aborde pas la problématique des filles issues de l’esclavage. Il faut préciser que Daphne Palasi Andreades est d’origine philippine.

J’ai bien aimé le leitmotiv « Filles de couleur filles de couleur fille de couleur », parfois suivi d’une litanie de prénoms de toute origine, puis « nous….  » ou bien « certaines d’entre nous… « . Ce n’est pas à proprement parler un roman choral puisque c’est toujours « nous » qui raconte mais ce « nous » met en scène toutes les situations possibles. Elles sont courageuses ces filles, elles veulent s’en sortir, pas comme leurs frères. Elles se veulent des êtres libres, ne comprennent pas leur mère, encore moins leurs tantes restées au pays. Elles sont aussi un peu fofolles et veulent profiter de la vie. Elles sont en fait comme toutes les filles occidentales, et certainement d’ailleurs, qui refusent de suivre les injonctions de leur mère et leurs diktats ancestraux. Elles ont toujours l’obsession du « garçon blanc » et pourtant…. la nostalgie du « garçon de couleur » reste.

Si j’ai trouvé le sujet passionnant, le parti-pris narratif original, les répétitions nécessaires, j’ai tout de même trouvé ces répétitions un peu trop nombreuses et les thèmes abordés parfois répétitifs. C’est un premier roman intéressant à l’écriture insolite et, en tout cas, une auteure à suivre !

Merci aux éditions Les Escales

et à NetGalley

#LesFillescommenous #NetGalleyFrance

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