
Quatrième de couverture:
Un jeune homme, François Munch, disparait sans motif apparent. Il envoie une carte postale laconique à sa famille. Il y annonce son départ définitif. Ses parents, ses frères et sœurs pensent alors à une fugue, une folie passagère. Mais vingt ans passent et François ne réapparaîtra pas. Tous sont dévastés par cette disparition. Et chacun réagit comme il peut. Comment vit-on l’absence et le manque de réponses aux questions que l’on pose sans cesse? On survit. On culpabilise, crie, prie, se révolte, se souvient. Puis, peu à peu, on revit, un pas devant l’autre, un jour à la fois. Il n’y a ni explication ni mode d’emploi.
Mon commentaire:
Voilà 20 ans que l’un des fils a disparu, n’envoyant qu’une simple carte postale : « Vous ne me reverrez plus. Ne cherchez pas à avoir de mes nouvelles, ne vous faites pas de soucis. Je vous embrasse. François ». Les parents et les 5 autres membres de la fratrie doivent se retrouver au tribunal pour légaliser cette disparition. Par courts chapitres dans un récit à plusieurs voix chaque membre de la famille dresse le constat de sa vie avant et après la disparition du frère. Pas de suspense on a vite compris la raison de ce départ grâce aux extraits de carnets laissés à une des sœurs. Mais cette dernière se garde bien de les montrer aux autres. C’est une famille sous la coupe d’un père « méchant » ( un officier de marine à la retraite. Cliché) ou le non-dit est la règle. La mère, elle, est volubile, ce qui ne l’empêche pas de ne jamais parler de l’essentiel. Les enfants se côtoient, puis un jour partent. Pour moi tous se pensent anéantis par l’absence de François mais sont surtout malades de cette famille dans laquelle les liens sont si distendus. Chacun vit sa petite vie dans de nouveaux non-dits. Les différents personnages restent superficiels, j’aurai aimer en savoir plus sur chacun. Les bribes de vie de chaque protagoniste ne nous permettent pas d’appréhender le vide laisser par l’absence. Dommage, le sujet est intéressant mais je suis restée à l’extérieur de ce récit.