Requiem de Tony CAVANAUGH

9782355847196ORI
Sonatine   14/02/2019

Titre original : Dead girl sing

Traduit de l’anglais (Australie) par Paul Benita

Résumé éditeur :

« Le héros le plus complexe et obstiné depuis Harry Bosch. » The Australian 

Quelques mots prononcés dans la panique au téléphone : « Darian, il faut venir. Vous seul pouvez m’aider. Il y a tellement de corps ! » … puis plus rien. L’appel vient d’Ida, une jeune fille que Darian Richards, ex-flic des homicides de Melbourne, a sauvée quelques mois plus tôt d’une sale affaire. Si Richards a décidé d’abandonner un métier trop éprouvant pour ceux qui, comme lui, prennent les choses trop à cœur, il ne peut pas laisser Ida sans réponse. Après avoir localisé l’appel, Darian gagne la Gold Coast, région des plages d’Australie, où les étudiants se retrouvent pour fêter la fin de leurs examens. Il est alors loin de se douter que la disparition d’Ida n’est presque qu’un détail dans une enquête qui se transforme bientôt en véritable cauchemar. 
On a beaucoup comparé Tony Cavanaugh à Michael Connelly, on compare maintenant de jeunes auteurs à Tony Cavanaugh. Avec ce thriller encore plus sombre que ses précédents, l’auteur de L’Affaire Isobel Vine et de La Promesse confirme tout son talent et sa place de maître absolu du genre.

 
Mon commentaire :

Un auteur australien comparé à Connelly! Il fallait que je le demande à NetGalley, surtout que j’avais vu passé beaucoup de bonnes critiques sur L’affaire Isobel Vine sans jamais l’acheter. Aussitôt reçu, aussitôt commencé mais je dois avouer que j’ai été déçue.

C’est bien mené, il y a du rythme et je ne me suis pas ennuyée mais ça va peut-être trop vite. C’est un roman choral dans lequel on se retrouve tour à tour dans les pensées de chaque protagoniste, y compris du tueur. L’ancien policier qui mène l’enquête est atypique et pas vraiment sympathique, c’est le type même du solitaire misogyne et toutes les nanas du roman sont bien-sûr de vraies bombes! Ce polar, glauque à souhait, est un peu à l’ancienne avec un ton cru, des moyens pour trouver le serial-killer pas toujours politiquement correct et des personnages à la psychologie assez simpliste.

Le dépaysement était tout de même au rendez-vous avec les schoolies sur la Gold Coast, terrain de chasse idéal pour tout prédateur sexuel.

Est-ce que cette lecture n’est pas arrivé au bon moment pour moi? Ai-je dépassé ma dose acceptable d’horreurs dans les polars? Ces remarques ne vont pas m’empêcher de lire L’Affaire Isobel Vine, ne serait-ce que pour vérifier si j’accroche à cet auteur ou non.

Merci à Sonatine et à NetGalley   pro_reader_120

#Requiem #NetGalleyFrance

 

 

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