Les Cœurs endurcis de Martyna Bunda

Les éditions Noir sur Blanc

06/01/2022

Traduit du polonais par Caroline Raszka-Dewez

256 pages

ISBN : 978-2-88250-698-6

Quatrième de couverture :

Les héroïnes de cette saga féminine, dont l’action recouvre le second tiers du XXe siècle en Pologne, sont trois sœurs : Gerta, fiable et sérieuse, Truda, qui cède facilement aux appels du cœur, et Ilda, la rebelle, la fantasque. Leur mère, Rozela, les a élevées seule dans le village cachoube de Dziewcza Góra. Pour survivre à la guerre, puis à la terreur stalinienne, elles doivent apprendre à dissimuler leurs sentiments. L’insensibilité devient leur bouclier contre l’adversité, et, là où d’autres s’effondreraient, Rozela et ses filles poursuivent leur chemin, vaille que vaille. Il y a des mariages et des séparations, mais ni les maris ni les enfants qui viennent au monde ne constituent le centre de tout.

Ici, les liens du sang ne semblent relier que les femmes… Au fil des années, la maison de la mère restera le lieu où reprendre souffle, où retrouver forces et réconfort. Dans cette éblouissante évocation de la « dureté » des femmes, aucune idéalisation, aucun violon de mélodrame facile, mais des images inoubliables et un humour merveilleux. Une ode à la sororité, à une forme farouche de solidarité.

Mon commentaire :  

Dans Les cœurs endurcis Martyna Bunda raconte une histoire de femmes, celle d’une mère et de ses trois filles nées dans les années 1930 qui vivent dans un petit village du nord de la Pologne près de Gdansk. Les hommes comptent peu auprès d’elles, même quand ils sont présents. Ces 4 femmes sont fusionnelles malgré les désaccords, les cris et les pleurs.

Martyna Bunda reprend le style des tragi-comédies loufoques typiques de certains romans de l’Europe de l’Est. Elle décrit la vie de débrouille dans la campagne polonaise, avec l’arrivée de l’armée russe puis la dureté de la vie sous le régime communiste. L’essentiel du roman se déroule des années 1945 à la fin des années 1970. C’est comme un récit à 4 voix, chaque chapitre commençant par le prénom d’une des femmes. Elles sont indépendantes mais soumises aux dictats des traditions et portent les séquelles des traumatismes du passé.  

Dans ce premier roman un peu fouillis, Martyna Bunda garde une certaine distance par rapport à ses personnages qu’elle ne présente pas totalement sympathiques. Ces femmes, adeptes du mélodrame, m’ont tout à la fois agacée et touchée.

Merci aux éditions Noir sur Blanc et à Babelio pour un Masse critique

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