Paris-Briançon de Philippe Besson

Version audio Lu par Nicolas Lormeau

Lizzie

29/09/2022

Julliard

06/01/2022

208 pages

EAN : 9782260054641

Résumé éditeur ;

Rien ne relie les passagers montés à bord du train de nuit n^o5789. À la faveur d’un huis clos imposé, tandis qu’ils sillonnent des territoires endormis, ils sont une dizaine à nouer des liens, laissant l’intimité et la confiance naître, les mots s’échanger, et les secrets aussi. Derrière les apparences se révèlent des êtres vulnérables, victimes de maux ordinaires ou de la violence de l’époque, des voyageurs tentant d’échapper à leur solitude, leur routine ou leurs mensonges. Ils l’ignorent encore, mais à l’aube, certains auront trouvé la mort.
Ce roman au suspense redoutable nous rappelle que nul ne maîtrise son destin. Par la délicatesse et la justesse de ses observations, Paris-Briançon célèbre le miracle des rencontres fortuites, et la grâce des instants suspendus, où toutes les vérités peuvent enfin se dire.

Mon commentaire :

Habituellement j’aime bien les romans de Philippe Besson. L’idée du huis-clos dans un train de nuit, de Paris à Briançon, m’a séduite. La longue nuit va inciter les nombreux personnages, qui n’auraient jamais dû se croiser, à des confidences très intimes.

Avec ses personnages, souvent deux par deux, Philippe Besson passe en revue toutes les thématiques contemporaines, femmes battues, cancer, homosexualité assumée et refoulée, jeunes politisés et révoltés, petits retraités, représentant de commerce lourdaud, crainte du licenciement, etc… Que de poncifs ! Tous les personnages sont stéréotypés, les dialogues cousus de fil blanc, le texte est plat et manque de rythme. Le récit a beau être court je me suis ennuyée en l’écoutant.

Avec ça je n’ai pas vraiment accroché à la voix de Nicolas Lormeau. Je me plains souvent des acteurs qui n’articulent pas assez et, là, je trouve que le lecteur articule vraiment trop. J’avais parfois l’impression que c’était sa première lecture du roman. Je lirai tout de même le prochain Besson, j’espère qu’il va revenir à ce qui fait son charme.