Ivoire de Niels Labuzan

Sans titre
JC Lattes   09/01/2019

Résumé éditeur :

Au Botswana, du delta de l’Okavango à la rivière Chobe, les animaux, et en particulier les éléphants, ont trouvé un refuge  : des hommes veillent nuit et jour pour préserver la vie sauvage. C’est là que le combat a été engagé avec la plus grande volonté contre le braconnage. Les personnages de ce roman sont tous partie prenante d’une guerre bien particulière qui se joue en Afrique mais qui nous concerne tous. Douaniers, rangers, militaires, éleveurs, civils, braconniers… ils tuent ou protègent, vivent au milieu de ces paysages grandioses, entourés de ces animaux qui ont pu conserver leur liberté et leur dignité. Tous connaissent le prix de ces vies, savent ce que certains hommes sont capables de faire pour de l’ivoire ou une peau. Parmi eux il y a Seretse, qui travaille pour le gouvernement du Botswana, Erin, qui a quitté la France pour vivre dans une réserve et Bojosi, un ancien braconnier reconverti en garde. Ils n’idéalisent pas la nature, ne la sacralisent pas, ils y vivent, la protègent et pourraient y mourir.
Un roman superbe qui interroge les liens de l’homme avec la nature et le monde sauvage  : ces animaux craints, admirés, chassés, enfermés, vendus sont le reflet de notre histoire, de nos peurs et de notre avenir.

Mon commentaire :

Avec Ivoire Niels labuzan veut nous sensibiliser au problème de la disparition prochaine des animaux sauvages, et plus particulièrement de celle des éléphants. Il semble bien connaître l’Afrique Noire dont il dénonce la pauvreté, la corruption, la cupidité, qui expliquent la mise à mort de nombreux éléphants. Il dénonce aussi la demande toujours croissante d’ivoire venant en grande partie d’Asie. Ce roman est un vibrant plaidoyer contre le braconnage. Il est très bien documenté sur l’Afrique, les populations d’éléphants, les difficultés dans les réserves, les efforts de certains gouvernements mais c’est fouillis et je m’y suis perdue. Je ne suis pas arrivée à m’attacher aux personnages.

Les phrases sont souvent courtes, nombreuses sans verbe. Ça donne de la modernité et du dynamisme au texte mais ça a fini par me gêner.

Dans ce roman j’ai apprécié l’originalité du thème rarement traité, son actualité mais je regrette sa forme. Ma déception tient peut-être au fait que j’en attendais beaucoup. Il est urgent de parler des espèces animales en danger et pour cela quoi de mieux qu’un bon roman!

Sélection premier semestre 2019 des 68 Premières Fois  banderole

EAN : 9782709661492

250 pages

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