La mort entre ses mains de Ottessa Moshfegh

Fayard

05/01/2022

Titre original : Death in Her Hands

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Clément Baude      

252 pages

EAN : 9782213717296

Résumé éditeur :

Par l’une des voix les plus originales et provocatrices de la littérature contemporaine, un polar métaphysique au suspense obsédant dans lequel la vie d’une veuve bascule le jour où, se promenant dans les bois, elle découvre un message extrêmement inquiétant.

Au lever du soleil, alors qu’elle promène son chien dans la forêt, Vesta tombe sur un message écrit à la main, délicatement maintenu au sol par quelques cailloux. « Elle s’appelait Magda. Personne ne saura jamais qui l’a tuée. Ce n’est pas moi. Voici son cadavre. » Autour d’elle, pas de tache de sang, pas d’écharpe abandonnée : nulle trace d’un crime. Vesta n’a bientôt plus qu’une obsession : résoudre ce mystère. Qui était Magda ? Que lui est-il arrivé ? Et qui l’a tuée ? Avec le peu d’indices dont elle dispose, Vesta dresse une liste des suspects et de leurs mobiles. À mesure que son enquête avance, les dissonances bizarres s’accumulent, peut-être liées aux zones d’ombre de son propre passé… Mélange singulier de polar et de comédie grinçante, le nouveau roman d’Ottessa Moshfegh met en scène une chasse au criminel en­fiévrée où l’on ne sait bientôt plus très bien qui est le chasseur et qui est la proie, et livre une œuvre magistrale sur les écueils de la solitude.

Mon commentaire :

Pour moi, ce n’est pas un polar qu’a écrit Ottessa Moshfegh mais un roman sur la solitude et les regrets éprouvés quand, arrivé à un âge certain, on prend conscience que l’on est passé à côté de la vie.

Vesta, à la mort de son mari, vend tout et part vivre dans une cabane isolée en forêt. Elle adopte un chien qui devient le centre de sa vie et son unique confident. Au cours d’une promenade, elle trouve un papier parlant d’un crime. A partir de là, elle laisse son imagination vagabonder et enquête.  Le récit est écrit à la première personne, comme si Vesta parlait dans sa tête. Elle raconte sa recherche à petits pas, ses hypothèses, le tout entrelacé de bribes de son passé, de ses souvenirs de vie avec son mari, de ses choix de vie et toujours de sa solitude. Elle se perd entre ses regrets et d’étranges rêves et je me suis aussi perdue dans ses divagations.

Tout au long, de son récit Ottessa Moshfegh fait preuve d’un humour grinçant. Il y a une certaine froideur dans son discours et le personnage de Vesta n’est pas assez approfondi pour que j’aie pu m’y attacher.

Je dirais bien à Ottessa Moshfegh qu’à 72 ans, heureusement, on n’est pas forcément dans l’état de Vesta, même si l’on peut être veuve, solitaire et en vouloir terriblement à son défunt mari !

Merci aux éditions Fayard et à NetGalley

Merci aux éditions Fayard et à NetGalley

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