L’école du ciel de Elisabeth Barillé

réduit

Grasset   11/03/2020

Résumé éditeur :

«Peins ma fille, peins… Le jour commençait à baisser quand elle s’était enfin arrachée d’une ancienne fièvre. Une grande toile en était sortie, comme elle n’en peindrait jamais plus, avait-elle aussitôt compris. Une simple bâtisse dans l’herbe rase d’un vert cru, une bergerie, peut-être,  tombée du ciel comme un météore…»
Ainsi peint Aimée Castain, bergère de Haute-Provence. La montagne est dans le paysage. La mer nappe l’horizon, invisible, brumeuse, à soixante kilomètres. Et partout, la tendre sauvagerie des collines, les oliviers, les bories, la tentation de la couleur. Saisir sur la toile la beauté du monde. Son mari Paul ne comprend pas bien cette passion nouvelle, mais Aimée s’y donne, entièrement, tout en surveillant son troupeau. Peu à peu, son talent franchit la vallée, les amateurs achètent ses toiles, les journalistes écrivent sur le prodige. Une candeur de touche, un talent singulier, comme offert, par l’insaisissable : l’école du ciel, peut-être…
La narratrice et son compagnon, Daniel, avocat, cherchent comment fuir Paris et Marseille, la vie épuisante, éclatée. Dans un village de Haute-Provence, une maison leur apparaît, comme offerte elle aussi, par l’invisible. Elle sera leur point d’ancrage.   Chaque matin est une promesse nouvelle. Puis Daniel s’enflamme pour l’œuvre d’une artiste oubliée, une fille de métayers, née pendant la Grande Guerre, une simple bergère. La maison qu’ils viennent d’acheter fut la sienne. Un talent magnifique et méconnu aurait-il vécu entre ces murs?
Elisabeth Barillé nous entraîne à la rencontre d’Aimée Castain et nous livre le roman de la liberté, avec grâce et un sens unique des images  : échapper à son histoire, traverser l’enfance, accomplir son destin.

Mon commentaire :

Dans L’école du ciel Elisabeth Barilléraconte comment elle et son compagnon ont cherché à quitter Paris et choisi un petit village des Hautes Alpes. Ils se prennent de passion pour la région, la maison, la vie à la campagne et Aimée Castain, la peintre qui a habité cette maison avant eux,

Aimée Castain, née en 1917, est une paysanne complètement autodidacte surnommée la bergère. Ce peintre naïf a eu son heure de gloire régionale dans les années 1970. Quelques tableaux sont accrochés dans des musées de la région mais elle est plutôt tombée dans l’oubli. C’était une femme simple, discrète malgré quelques articles et photos dans des journaux locaux.

Elisabeth Barillé malgré ses recherches n’a pas trouvé grand-chose et la femme qu’elle nous décrit est surtout sortie de son imagination. Ce n’est donc pas une biographie mais un récit charmant de ce qu’a pu être Aimée entrecoupé de chapitres sur la découverte de la région, l’engouement de l’auteure et son compagnon pour Aimée et leur nouvelle vie. Elisabeth Barillé nous détaille leur passé, se livre à de nombreuses considérations sur la société, c’est sans grand intérêt pour moi.

Ce roman est agréable à lire mais j’aurais préféré faire plus amplement connaissance avec la vraie Aimée Castain. Dommage!

Merci aux éditions Grasset et à NetGalley

#Lécoleduciel #NetGalleyFrance

234 pages

EAN : 9782246812272

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